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Allergies printanières : symptômes, traitements et prévention

 

Avec l’arrivée du printemps, une météo plus clémente et des journées ensoleillées, la nature sort enfin de son sommeil hivernal. Les arbres et les arbustes fleurissent avant de libérer leur pollen en quantité importante dans l’air que nous respirons. Cette période se révèle particulièrement compliquée pour les personnes souffrant d’allergies saisonnières, en proie à des crises d’éternuements, des irritations oculaires ou encore à des troubles respiratoires. Si l’allergie printanière est le plus souvent sans gravité, elle peut devenir gênante pour la vie quotidienne des adultes et des enfants qui en souffrent. Faisons le point sur ce phénomène qui touche de plus en plus de personnes à travers le monde.

 

Comment reconnaître une allergie saisonnière ?

 

Les allergies printanières sont dues à une concentration élevée de pollen dans l’air. Cet allergène, libéré par les arbres et les plantes au moment de leur floraison, déclenche une réaction immunitaire inappropriée au sein de l’organisme. C’est pourquoi les allergies saisonnières se caractérisent par des symptômes cycliques, survenant chaque année à la même période. Elles peuvent se manifester de différentes manières en fonction des personnes, même si, dans la grande majorité des cas, les symptômes sont ceux d’une rhinite, aussi appelée rhume des foins. L’asthme, les éternuements et la conjonctivite font également partie des manifestations les plus fréquentes de l’allergie printanière, avec des symptômes pouvant coexister.

 

Les principaux symptômes des allergies saisonnières sont les suivants :

 

  • écoulement nasal et nez congestionné ;
  • larmoiement, irritation et démangeaison des yeux ;
  • gonflement des paupières ;
  • gorge irritée, toux et difficultés respiratoires ;
  • éternuements à répétition ;
  • fatigue, irritabilité et maux de tête ;
  • troubles cutanés de type urticaire ou eczéma.

 

Quels sont les arbres et les plantes les plus allergisants ?

 

Pour mieux se prémunir des allergies saisonnières, il est important de connaître les arbres et les plantes dont le pollen est le plus irritant. C’est pourquoi nous avons fait la liste des 10 plantes les plus allergisantes avec leur calendrier pollinique :

 

  • le frêne : fortement allergisant de février à mai ;
  • le cyprès : fortement allergisant de février à mai ;
  • les graminées (gazon, blé, maïs…) : fortement allergisants d’avril à août ;
  • le bouleau : fortement allergisant de mars à mai ;
  • l’aulne : fortement allergisant en février et mars ;
  • le noisetier : fortement allergisant en mars ;
  • le charme : fortement allergisant en avril ;
  • l’ambroisie : fortement allergisante en août et septembre ;
  • l’olivier : modérément allergisant en mai et juin ;
  • l’armoise : modérément allergisante en août.

 

Quels sont les traitements envisageables en cas d’allergie printanière ?

 

Les personnes souffrant d’allergies saisonnières ont à leur disposition différents traitements, à choisir en fonction de la sévérité des symptômes. Les antihistaminiques par voie orale constituent généralement le traitement de première intention puisqu’ils aident à réduire la réaction inflammatoire à l’origine de l’ensemble des symptômes de la sphère ORL. Votre médecin peut également vous prescrire des corticoïdes locaux qui, grâce à leur action anti-inflammatoire, soulagent les inconforts ressentis au niveau du nez et des yeux. Les corticoïdes par voie orale ou par voie injectable sont quant à eux réservés aux symptômes plus sévères tels que l’asthme allergique ou les réactions allergiques intenses (médicaments, piqûres de guêpes…)

 

Certaines plantes, telles que la viorne, le plantain, l’estragon et le thym, peuvent vous aider à soulager efficacement les symptômes de l’allergie saisonnière. Il est enfin possible de se faire désensibiliser en effectuant préalablement un test sanguin ou cutané permettant d’identifier l’allergène en cause. La désensibilisation consiste à mettre régulièrement l’organisme en présence de l’allergène, soit en injectant ce dernier par voie sous-cutanée, soit en l’administrant par voie sublinguale. Pour être efficace, ce traitement doit se poursuivre durant plusieurs années.

 

Comment se protéger du pollen au printemps ?

 

Pour limiter l’exposition aux substances responsables de rhinites allergiques et autres affections saisonnières, il est important d’adopter quelques règles de bonne conduite à l’arrivée du printemps. Les graines de pollen pouvant pénétrer et se déposer dans les maisons, il est notamment conseillé de garder les fenêtres fermées durant la journée et d’attendre le soir pour aérer la maison. À l’extérieur, vous pouvez vous protéger des allergènes en portant un masque. Ceux préconisés pour lutter contre le coronavirus (type chirurgical ou FFP2) affichent une efficacité modérée contre les allergènes de l’air, qui sont plus facilement stoppés par un masque équipé d’un filtre au charbon actif.

 

Voici un aperçu des autres mesures à mettre en place en période de pic de pollinisation :

 

  • éviter les activités physiques extérieures lorsque l’air est très concentré en allergènes ;
  • porter des lunettes afin de réduire le risque de conjonctivite allergique ;
  • se laver les cheveux en fin de journée pour éliminer les résidus de pollen ;
  • nettoyer régulièrement les filtres des systèmes de climatisation ;
  • laver régulièrement les draps, les rideaux, les coussins et autres linges de maison ;
  • éviter de faire sécher le linge à l’extérieur afin de limiter la quantité d’allergènes sur les vêtements.

 

Lire cet article ne remplace pas l’avis d’un professionnel de la santé ni une consultation médicale. Prenez toujours contact avec votre médecin ou votre pharmacien.

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